Chez IBM, un nouvel accord sur l’égalité professionnelle a été signé, le 8 février. Quatre des cinq organisations syndicales représentatives – UNSA, CFDT, CFE-CGC, CFTC – l’ont paraphé, pas la CGT. Parmi ses dispositions, l’accord comporte des mesures pour réduire les écarts de rémunération. Avec notamment une hausse de l’enveloppe consacrée à l’égalité salariale dans le cadre de la NAO, qui doit être portée en 2018 à 7,5 % du budget des « obligations légales et conventionnelles », puis 10 % l’an prochain. Par cet accord, IBM France a également réaffirmé son objectif de mixité, visant les 33 % de femmes dans ses effectifs d’ici 2021. Pour tenir le cap, l’entreprise s’engage à féminiser ses recrutements, à hauteur de 35 %.

IBM France s’est aussi engagée à atteindre les 33 % de femmes managers en 2021. Et à féminiser d’autant son comité exécutif (Comex). L’accord comporte également des mesures de conciliation des vies personnelle et professionnelle. Et porte le congé paternité de 11 à 17 jours, qui pourront s’ajouter aux trois jours accordés pour une naissance, soit un total de 20 jours.

Le 29 janvier, c’est chez Orange qu’a été signé un accord sur « l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et l’équilibre vie privée-vie professionnelle ». À l’unanimité des organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, SUD). Cet accord fixe lui aussi des objectifs de féminisation des effectifs, qui devront comporter 36 % de femmes en 2020. Ce pourquoi Orange s’engage à compter 50 % de femmes parmi ses stagiaires et alternants, et à embaucher 40 % de femmes parmi ses recrutements en CDI puisés dans ce vivier. Ou encore 45 % de femmes parmi les recrutements en CDI en sortie de CDD. L’accord chez Orange vise lui aussi à réduire les écarts de salaires inexpliqués entre hommes et femmes, dans le cadre de la NAO.