L’objectif du gouvernement est de multiplier rapidement par quatre ou cinq le nombre de salariés et demandeurs d’emploi utilisant leur CPF alors que les financements qui sont destinés à ce dispositif devraient globalement rester constants… L’État et les partenaires sociaux réaliseront un suivi annuel de cette montée en puissance. « À terme, et s’il manquait des fonds, pourquoi ne pas proposer un crédit d’impôts pour les individus qui accepteraient de prendre à leur charge une partie du coût de leur formation ? », interroge Jean Wemaëre, le président de la FFP (Fédération de la formation professionnelle). Pour le moment, Bercy continue à faire la sourde oreille. Jusqu’à quand ?