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L’actualité

Motivation : D’un management vertical à horizontal

L’actualité | publié le : 28.05.2018 | L. Z.

Le portail des ressources humaines RH info a réalisé une enquête sur la mue nécessaire du management, jugé trop dans le contrôle et pas assez dans l’autonomisation.

« Le chef a toujours raison… » La boutade, censée illustrer un mode de management dépassé, semble pourtant toujours d’actualité si l’on en croit les résultats d’une étude menée par le portail des ressources humaines RH info. Après de sévères critiques sur l’état des lieux, l’enquête, baptisée « Transformer le management, vous y croyez ? », ouvre des pistes pour remiser définitivement la plaisanterie. Selon les personnes interrogées (888 réponses), les éléments qui caractérisent le management traditionnel sont : le « command and control » pour 47,7 % des sondés, l’absence d’autonomie et de reconnaissance (pour 28,9 %), l’organisation rigoureuse du travail de chacun (14,4 %) et enfin le paternalisme (9 %)… Bref, si ce n’est pas la révolution numérique ou l’arrivée des « millennials » dans le monde de l’entreprise qui conduiront à des évolutions managériales, le simple bon sens, misant sur la satisfaction et l’engagement des salariés, gages de productivité et de rentabilité de l’entreprise, devrait inciter à sauter le pas…

Évolutions

À cet égard, l’enquête offre des solutions. Ainsi, à la question : « Que modifier dans le management ? », la réponse la plus souvent donnée est qu’il faut en premier lieu changer « la dominante hiérarchique, au profit d’un accompagnement des salariés », pour 38,7 % des personnes qui ont répondu à l’enquête. Autre critique et autre évolution nécessaire : « le manque de professionnalisme de nombre de managers », pour 24,8 % des personnes interrogées, auquel il faudra clairement remédier, puis, « l’exercice du pouvoir arbitraire », qui doit cesser au profit du « service et de l’approche client des collaborateurs », pour 20,8 % des répondants, et enfin, élément essentiel à faire évoluer, « la primauté de la subordination », qui doit s’effacer « au profit de la qualité relationnelle », pour 17,5 % des sondés. Toutes ces critiques et ces solutions sont par ailleurs résumées dans une aspiration profonde, puisqu’elle est partagée par une majorité des sondés. C’est la notion d’ » empowerment » ou d’autonomisation, (pour 54,1 % des répondants), face à ce qu’ils appellent un manque criant d’autonomie.

Auteur

  • L. Z.