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Actu | Ailleurs | publié le : 07.06.2018 |

Première mini manif MeeToo au pays du silence

Difficile d’imaginer un état moins prédisposé à la vague de protestation Mee Too que le Japon ! Dans ce pays, pourtant classé 114e par le Forum économique mondial en matière d’égalité des genres, la culture de l’omerta – comme la peur des représailles – a jusqu’ici étouffé toutes velléités de protestations contre les abus liés au genre au travail. Voilà sans doute pourquoi ce qui s’est passé le 28 avril dernier, est à l’échelle du Japon, un vrai événement : suite à la démission d’un responsable administratif du ministère des Finances, accusé de harcèlement par une journaliste, plusieurs dizaines de femmes et d’hommes se sont réunis à Tokyo. Ils arboraient des pancartes et teeshirts où l’on pouvait lire « votre silence ne vous protégera pas ». Et le hashtag « Watashiha damaranai 0428 » (qui signifie : je ne me tairai pas, 28 avril) a même été créé pour l’occasion. Une goutte d’eau, diront certains. Ou peut-être le début d’une prise de parole collective, dans ce pays où moins de 4 % des victimes de viol avaient déclaré leur agression en 2015.

I. S. Source : The Japan Times

Transparence au Royaume-Uni, au tour des dirigeants

Il y a un an, l’Angleterre décidait de jouer la carte de la transparence en matière de genre. Et imaginait un arsenal législatif contraignant les entreprises du pays à mettre en ligne le montant des salaires versés à leurs employés masculins et féminins. Le Royaume-Uni s’attaque aujourd’hui aux inégalités entre les grands dirigeants… et le petit personnel. Et prévoit d’introduire, d’ici la fin du mois de juin, l’obligation de communiquer sur les écarts de salaires entre les P-DG des entreprises britanniques et le salaire moyen, au sein de ces mêmes entreprises. Le futur arsenal législatif devrait également introduire l’obligation d’expliquer cet écart. Ainsi, la transparence serait-elle exigée en matière de régime de stock options (souvent sources de colossaux écarts de revenus). Et les entreprises britanniques contraintes de détailler leur politique de rémunération.

I. S.