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Sea, sex… and contrat de travail ?

Liaisons Sociales Magazine, février 2009 | Mobilités | publié le : 06.02.2009 |

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Les participants de “l’Ile de la tentation” sont-ils des salariés ? Oui, selon la cour d’appel de Paris. Le verdict de la Cour de cassation est attendu fin mars. Une chronique de Jean-Emmanuel Ray.

 

Nous devions nous lever et nous coucher aux heures dites, nous soumettre à un programme d’activités ne nous laissant ni liberté, ni fantaisie. Nous ne pouvions pas sortir du site de tournage sans autorisation, et nos téléphones portables nous avaient été retirés. » Qui sont donc ces survivants de la Case de l’oncle Tom, dont l’avocat exploitant avec brio ce très médiatique filon (JuriStar Ac) évoquait, devant des conseillers prudhommes plus habitués au respect du smic et à la lutte contre les discriminations, les « conditions d’enfermement », mais aussi « les gardes armés qui bloquaient le site » ? Qui a été contraint de rejoindre ce camp de travail où des vopos semblent tirer à vue sur d’éventuels fuyards parmi ces nouveaux serfs ?
Selon Glem, la société de production de l’Ile de la tentation, « quatre couples non mariés et non pacsés, sans enfant, voulant tester leurs sentiments mutuels lors d’un séjour de quatorze jours dans un hôtel thaïlandais situé sur une île du golfe du Siam, pendant lequel ils sont filmés dans leur quotidien, notamment pendant les nombreuses activités qu’ils partagent avec des célibataires de sexe opposé. à l’issue de ce séjour, “tentateurs” et “tentatrices” font le point sur leurs sentiments envers leur partenaire ».

 

 

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