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Ernst and Young : « Un facteur d’attractivité »

Le point sur | publié le : 24.09.2018 | S. M.

Mettre des compétences au service de la société civile pour avoir un fort impact sur elle et renforcer l’attachement des collaborateurs à l’entreprise. Voilà le double pari de la Fondation EY.

L’histoire commence en 2008, l’année de la naissance de la Fondation EY. Son objectif : aider à la création d’emplois dans des métiers manuels, et valoriser ce secteur d’activité. Une action volontairement positionnée d’emblée loin du cœur de business du cabinet de conseil, pour éviter que le mécénat ne puisse être assimilé à une action commerciale et pour donner l’occasion aux collaborateurs de travailler sur autre chose que ce qui occupe leur quotidien. Ceux qui entendent s’investir dans un projet allouent des heures à la Fondation, comme ils le feraient lorsqu’ils travaillent pour un client privé. Pas de limite précise fixée : l’an dernier, les interventions sont allées d’une dizaine d’heures à une centaine. La règle est la souplesse, y compris pour tenir compte des disponibilités des uns et des autres tout au long de l’année. C’est ainsi, par exemple, que fiscalistes et auditeurs sont peu libres en début d’année ; les autres collaborateurs prennent alors le relais pour que le projet accompagné continue d’avancer. En équipe, avec des collègues avec qui, au quotidien, ils ne sont pas forcément associés, les mécènes de EY œuvrent aussi principalement sur le territoire où ils sont implantés. « Les valeurs de l’entreprise sont un élément d’attractivité », se félicite Fabienne Marquest, déléguée générale de la Fondation. Un atout maître pour une entreprise qui recrute beaucoup, et parmi les jeunes générations.

Auteur

  • S. M.