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Les aides à la mobilité géographique avancent en sous-régime

Les clés | Tendance éco | publié le : 01.04.2019 | Alain Roux

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Les aides à la mobilité géographique avancent en sous-régime

Crédit photo Alain Roux

Le nombre d’aides à la mobilité géographique a baissé de 17,5 % par rapport à 2016, pour atteindre 330 000, indique Pôle emploi le 19 mars. En finançant un billet de train, une garde d’enfant, un hébergement ou un repas, elles peuvent pourtant permettre de se rendre à un entretien d’embauche (42 % des aides), à une formation (35 %), de reprendre un travail (19 %) à plus de 60 km aller-retour ou deux heures de trajet aller-retour. La fin du plan « 500 000 formations » pour les chômeurs a mécaniquement entraîné une baisse des demandes. Mais des marges de progression existent, car les deux tiers des demandeurs d’emploi ne les connaissent pas alors que la moitié se dit « prêts à déménager » s’ils trouvaient un emploi éloigné de leur domicile. Tous ne sont pas visés, car au-dessus de 870 euros environ d’allocation mensuelle, ils ne peuvent pas y prétendre. Ainsi, les bénéficiaires du RSA représentent plus de la moitié du public indemnisé. Le rôle de ces aides apparaît « déterminant » : plus de la moitié des indemnisés auraient « refusé » le déplacement ou « hésité » en l’absence de ce financement. Quand ils en ont bénéficié, « 82 % des répondants ont fait des concessions liées à la localisation de l’emploi (déménagement ou distance importante par rapport au domicile), 73 % des concessions sur les caractéristiques du poste (contrat, salaire, qualification, secteur) et 61 % des concessions sur les conditions de travail (horaires, pénibilité) ».

Auteur

  • Alain Roux