En 2016, 59 % des entreprises (de 20 salariés ou plus) déclarent avoir « déjà entendu parler » de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), indique l’Insee le 9 mai. La connaissance et les pratiques de RSE « dépendent essentiellement de la taille de l’entreprise » et « de son appartenance à un groupe » et de son secteur d’activité. Le modèle économique, la proximité des clients et fournisseurs, ou la dépendance plus ou moins forte à leur égard ne semblent pas jouer. Ainsi, 96 % des entreprises de 500 salariés ou plus en ont entendu parler, contre la moitié des entreprises de 20 à 49 salariés. Les sociétés des secteurs de l’énergie et de l’environnement apparaissent plus engagées, en raison notamment de la réglementation et de leur implantation à l’internationale qui les impliquent « dans les volets sociaux et sociétaux ». En revanche, « les entreprises du commerce de détail et des services personnels sont, de façon significative, les moins informées et les moins engagées ». Les trois motifs d’action les plus déclarés sont « le respect de l’homme et de l’environnement » (59 %), « l’adhésion et la motivation des employés » (38 %), et la gestion des risques (33 %), à égalité avec l’image externe de l’entreprise. Le concept de RSE formalise le fait que l’entreprise prend des engagements extra-commerciaux envers des parties prenantes, des plus proches de ses objectifs de profits (clients et fournisseurs) au plus éloignés comme les associations de protection de l’environnement.