seulement des recruteurs savent qu’il existe des handicaps invisibles, bien qu’ils représentent 80 % des cas. Un sondage réalisé par l’agence d’intérim en ligne Qapa, du 4 au 8 novembre 2019, auprès de plus de 4,5 millions de candidats et 135 000 recruteurs, montre que la connaissance et le regard sur le handicap dans le monde du travail évoluent peu : 52 % des recruteurs pensent que les personnes handicapées ont des compétences inférieures aux autres et 45 % des Français reconnaissent avoir des difficultés à accepter un collaborateur handicapé. Les types de handicap les « mieux » acceptés dans le cadre professionnel semblent être les handicaps sensoriels (cécité, surdité, etc.) à 44 %, cognitifs (dyslexie, dysphasie, etc.) à 26 % et les maladies invalidantes à 24 % (sclérose en plaque, diabète, cancer, etc.). Concernant les handicaps invisibles, à peine 53 % des employeurs sont capables de les lister. Certains se trompent et pensent que les handicapés et les déficients intellectuels ou mentaux font partie des cas non visibles.