La tendance se poursuit : le nombre de signatures de contrats aidés baisse de 2,5 % sur un an, entre fin mars 2018 et fin mars 2019, indique la Dares le 29 novembre 2019. En effet, même si les entrées en Parcours emploi compétences (PEC) et dans l’Insertion par l’activité économique (IAE) sont plus nombreuses (+ 13,1 % et + 2,1 %), elles ne compensent pas la baisse des CUI-CAE (– 100 %) et des emplois d’avenir (– 41,5 %). Le gouvernement a éteint en 2017 ces trois derniers dispositifs voués à disparaître totalement, mais il subsiste des salariés qui n’ont pas terminé leur contrat. Au total, le nombre de salariés en contrat aidé s’établit à 244 000, en baisse de 22,5 % sur un an. À l’inverse, les signatures de contrats en alternance augmentent de 9,4 %. Les effectifs d’alternants se portent à 670 000 personnes fin mars 2019 : ils augmentent de + 6,9 % sur un an, avec une hausse des contrats de professionnalisation (+ 11,4 %) plus importante que pour les contrats en apprentissage (+ 4,4 %). Cette dynamique est notamment portée par l’enseignement supérieur. Dans le second degré, les effectifs progressent à un rythme « deux fois moindre », notait récemment le ministère de l’Éducation nationale. Par ailleurs, la politique de l’emploi bénéficie aussi à des non-salariés. Le nombre d’entrées pour l’Aide aux créateurs d’entreprises (Acre) a plus que doublé sur un an (+ 160 %). Elle permet une exonération partielle de charges sociales pendant les douze premiers mois d’activité.