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Le sceau qui force les salariés japonais à aller au bureau

ISRH | L’actualité internationale | publié le : 13.04.2020 | Lys Zohin

Le Japon a beau avoir déclaré l’état d’urgence et requis le confinement (sans amende en cas d’infraction) en cette période d’épidémie, certains salariés sont face à un dilemme. Comment télétravailler alors que leurs fonctions les obligent à apposer un sceau, symbolisant leur signature officielle, sur certains documents papier ? D’autant que le règlement intérieur des entreprises interdit généralement d’emporter chez soi ce petit cylindre, appelé « hanko », que l’on trempe dans l’encre rouge pour signer et certifier un document… Même si certaines grandes organisations sont évidemment passées au digital, le petit cylindre, qui existe depuis des siècles, est encore largement utilisé dans les affaires, de même que dans la vie courante. En effet, la plupart des adultes possèdent un sceau personnel, dont ils usent pour ouvrir un compte en banque ou pour accepter un courrier recommandé. Conséquence de cette tradition, une récente étude menée par l’Association des directeurs administratifs et financiers nippons fait ressortir que dans 40 % des entreprises qui ont opté pour le télétravail, les salariés finissent par se rendre au bureau, dans des transports en commun toutefois moins bondés que d’habitude, pour gérer des documents papier et pour les tamponner… avec le fameux hanko.

Auteur

  • Lys Zohin