Une dizaine d’ONG, d’Oxfam à la Fédération des églises évangéliques en passant par des associations œuvrant pour les sans-abri et le développement, qui ont lancé la campagne « J’étais un étranger », demandent, avec l’appui de certains maires, au gouvernement de donner des permis de travail aux sans-papiers pour qu’ils puissent aider aux travaux des champs, en cette période de pénurie de main-d’œuvre, « sans exploitation ni travail dissimulé ». Les producteurs agricoles auraient besoin de quelque 250 000 travailleurs pour récolter les fruits et les légumes. « Le risque existe d’une disruption dans l’approvisionnement », ont-ils prévenu. De même, les ONG militent pour que des permis de travail soient accordés aux sans-papiers dans des secteurs tels que l’aide aux personnes dépendantes. « Le gouvernement doit vite adopter des mesures en ce sens lors d’un Conseil des ministres extraordinaire », ont-elles insisté.