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Covid-19 : Arval limite au maximum le retour au bureau de ses collaborateurs

L’actualité | publié le : 11.05.2020 | Nathalie Tran

Sur les 2 000 collaborateurs présents en France chez Arval, 99 % sont en télétravail depuis le 17 mars. Un mode d’organisation qui continuera d’être privilégié durant toute la période de déconfinement. En effet, seule une petite soixantaine de salariés retournera travailler dans les bureaux à compter du 11 mai, soit 3 % environ des effectifs. Les consignes sont les mêmes pour l’ensemble des pays dans lesquels la filiale de BNP Paribas, spécialisée dans le leasing automobile, est implantée : appliquer la réglementation mise en place par le gouvernement local et privilégier le télétravail dès lors que les salariés peuvent exercer correctement leur mission de leur domicile. « Les collaborateurs se sont bien habitués au télétravail. Même s’ils n’ont pas envie de travailler en permanence de chez eux, car ils ont besoin de retrouver leurs collègues et de participer à la vie sociale de l’entreprise en présentiel, ils ont découvert, avec la crise, une nouvelle manière de travailler à laquelle ils ont pris goût. Le télétravail qui, avant le confinement, était pratiqué par près de 50 % des collaborateurs en France, à raison d’un jour par semaine ou de façon occasionnelle, va très certainement se développer après la crise, car il a mis son empreinte dans la vie quotidienne des collaborateurs », constate Bernard Blanco, DRH international d’Arval.

Sur les trente pays dans lesquels Arval est présent, trois sont d’ores et déjà sortis du confinement : l’Autriche, le Danemark et le Chili. « Deux critères conditionnent le retour au travail sur site : le besoin d’efficacité opérationnelle, car il y a des tâches que l’on ne peut pas réaliser de chez soi, comme l’envoi de cartes grises par exemple, et la nécessité pour les collaborateurs en souffrance de retrouver leur bureau », explique le DRH. Un choix qui reviendra notamment aux managers après consultation de leur équipe. Afin de protéger les salariés qui retourneront dans les locaux le 11 mai, un ensemble de mesures sont prévues telles que le renforcement du nettoyage, la distanciation sociale, la mise à disposition de masques et de gels, la limitation du nombre de personnes lors des réunions… Mais aussi le retour au « fixe office ». Le flex office introduit depuis janvier en France sera remis en question jusqu’à nouvel ordre pour des raisons sanitaires. Des solutions de mobilité seront par ailleurs mises en place pour éviter aux collaborateurs de prendre les transports en commun.

Auteur

  • Nathalie Tran