Le groupe d’extraction pétrolière Stena Drilling, dont le siège se situe à Aberdeen, en Écosse, vient de perdre la deuxième manche dans le bras de fer qui l’oppose à la justice norvégienne. La cour d’appel du pays a, en effet, statué et déclaré que le licenciement, en 2018, de plusieurs membres norvégiens de l’équipage du Stena Don (180 salariés), dont 78 adhérents de Safe, le syndicat du secteur, pour les remplacer par du personnel sous contrat britannique, moins protecteur, était une atteinte au Code du travail norvégien. La cour a en cela suivi les arguments du syndicat, qui considérait que le transfert de personnel ne justifiait pas un licenciement. La société écossaise, qui avait gagné en première instance, s’est dite « surprise » de cette nouvelle décision, et a déjà annoncé son intention de porter l’affaire jusqu’à la Cour suprême norvégienne.