Quelque 23 % des cadres espagnols mis en télétravail pendant le confinement déclarent avoir eu des difficultés à effectuer leurs tâches, selon une étude menée par Randstad, en raison du manque d’outils technologiques ou de l’absence de compétences pour les utiliser. Et les salariés estiment dans leur majorité (81 %) que la responsabilité, aussi bien en matière d’équipement que de formation, incombe aux employeurs. En outre, l’enquête de Randstad montre que cette proportion est plus élevée pour les femmes (26 %) que les hommes (20 %). Luis Pérez, directeur des relations institutionnelles de Randstad Espagne, s’inquiète ainsi du fait que « les collaborateurs ne se sentent pas soutenus par leurs employeurs en matière de télétravail, d’autant que ce mode de travail pourrait prendre de l’ampleur à l’avenir ». À cet égard, le gouvernement espagnol a annoncé récemment sa volonté de mieux l’encadrer, à travers un nouveau texte de loi.