Si les sociétés cotées ont bien accru le nombre de femmes siégeant dans leur conseil d’administration, il n’en va pas de même pour les postes exécutifs. Ainsi, le rapport annuel sur les conseils d’administration, réalisé à partir d’une étude menée par l’université Cranfield et le cabinet de conseil EY, montre que les femmes ont fait de gros progrès dans les rôles non exécutifs : elles occupent actuellement 40,8 % des postes d’administrateurs (contre 38,9 % un an auparavant). Mais le contraste avec le maigre taux de 13,2 % de femmes pour les postes de dirigeantes n’en est que plus saisissant. « Accroître le nombre d’administratrices pour tenter d’atteindre une masse critique de femmes à des postes exécutifs n’est clairement pas suffisant », a déploré Sue Vinnicombe, professeure à l’université Cranfield, pour ajouter que « la dimension économique supplémentaire apportée par la Covid-19 signifie que les organisations doivent adopter une politique proactive pour déjouer les impacts négatifs de cette crise sur la carrière des femmes ».