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Soft skills

Billet | publié le : 18.01.2021 | Nathalie Tran

S’il reste fortement décrié par certains, qui le considèrent comme une forme de « travail déguisé » et lui reprochent, à l’encontre de son objectif, d’être un accélérateur d’inégalités sociales, le service civique a néanmoins plutôt une bonne cote auprès des jeunes et des recruteurs.

Remis à l’honneur par le programme « 1 jeune, 1 solution », ce dispositif fait de plus en plus office de « sas » vers une orientation ou réorientation professionnelle.

Cet engagement d’intérêt général permet, en effet, aux volontaires de compenser un manque d’expérience nécessaire pour accéder au marché de l’emploi et, notamment, de développer des soft skills, telles que la capacité à collaborer avec les autres, la prise de parole en public, le respect des règles et des consignes, le sens des responsabilités, l’autonomie… Bref, autant de savoir-être recherchés par les entreprises.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon l’Agence du service civique, neuf jeunes sur dix se déclarent satisfaits ou très satisfaits de la fonction qu’ils ont occupée durant leur mission et, six mois après, plus des deux tiers sont en emploi, ont repris des études ou sont en formation.

À cet égard, le service civique peut non seulement être une réponse au chômage des jeunes, mais aussi répondre aux aspirations d’une génération profondément en quête de sens depuis le début de la crise sanitaire.

Auteur

  • Nathalie Tran