Le gouvernement japonais a demandé aux entreprises, dans le cadre de l’actuel état d’urgence en raison de la pandémie de Covid-19, de réduire de 70 % les allées et venues de leurs salariés afin de limiter les risques de contamination dans les transports. Mais selon une récente étude du Keidanren, la fédération patronale nipponne, seules 37 % des entreprises ont atteint cet objectif. Si les grandes sociétés ont, dans leur ensemble, joué le jeu, il semble que cela ait été plus difficile pour les PME. Au total, le nombre de passagers dans les transports en commun à Tokyo a reculé de 40 % et de 30 % dans les autres grandes villes du pays. Pas suffisant pour Yasutoshi Nishimura, le ministre en charge de la réponse gouvernementale au coronavirus. Il a donc incité, la semaine dernière, la fédération patronale à promouvoir le télétravail auprès de ses adhérents pour faire en sorte d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement – sous peine de prolonger l’état d’urgence. Mais déjà, alors que son expiration était prévue pour le 7 février, nombreux sont les observateurs qui estimaient qu’il serait maintenu au moins jusqu’à la fin du mois.