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Durée du travail : Un accord APLD pour l’hôtellerie-restauration

L’actualité | publié le : 31.05.2021 |

Quatre organisations patronales, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), le Groupement national des indépendants (GNI), le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) et le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC) et trois organisations syndicales, la CFDT, la FGTA-FO et la CFE-CGC-Inova ont trouvé un accord sur l’activité partielle de longue durée dans l’hôtellerie-restauration. « Cet accord permettra ainsi la préservation de l’emploi au sein du périmètre de chaque entreprise de notre secteur et leur accompagnement vers la sortie de crise », se sont félicitées les organisations patronales dans un courrier adressé à leurs adhérents.

Lancée en juillet 2020 pour compléter l’activité dite de droit commun, l’APLD permet aux employeurs de réduire le temps de travail jusqu’à 40 %, en moyenne, pendant six mois à deux ans. L’État rembourse à l’entreprise l’indemnité versée au salarié, à hauteur de 85 % (100 % dans le cas des hôtels, cafés et restaurants) et le salarié perçoit 70 % de sa rémunération brute (84 % du salaire net).

La ministre du Travail, Élisabeth Borne s’est « réjouie que le secteur de l’hôtellerie-restauration ait signé un accord d’activité partielle de longue durée », permettant de « préserver les emplois dans la durée », tout en rappelant que « ce bouclier anti-licenciement protège déjà plus de 800 000 salariés ».

Seule parmi les organisations représentatives dans la branche à refuser de valider l’accord, la CGT a justifié sa décision par la voix d’Arnaud Chemain, secrétaire fédéral de la branche hôtellerie-restauration : « Nous souhaitions que des efforts soient consentis par les cadres dirigeants et qu’aucune augmentation de leurs salaires ou versement de dividendes n’ait lieu pendant la période, ce qui n’a pas été accepté », a-t-il indiqué à l’AFP. En revanche, Nabil Azzouz, secrétaire fédéral en charge de l’hôtellerie-restauration à la fédération FO-FGTA a souligné que « cet accord protecteur va garantir l’emploi pour tous les salariés d’une entreprise qui bénéficie des aides de l’État ».

Longtemps opposée au texte, la FO-FGTA a obtenu que la garantie d’emploi ne s’applique pas uniquement, au sein d’un même groupe, aux salariés soumis à l’APLD.