Pour répondre aux besoins de compétences croissants dans les métiers du numérique, le gouvernement a lancé le 20 mai un nouveau plan sous l’égide du label Grande école du numérique (GEN), avec l’objectif de former 10 000 apprenants.

Née en 2016, pour former aux métiers du numérique les personnes éloignées de l’emploi et de la formation, notamment les résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville et des zones de revitalisation rurales, la Grande école du numérique (GEN) poursuit sa mission. La GEN, qui a déjà octroyé son label à près de 500 formations ayant bénéficié à 33 000 personnes, vise un objectif de 10 000 apprenants supplémentaires, avec un plan comportant quatre volets. Le premier d’entre eux consistera en un nouvel appel à labellisation afin d’enrichir le panel existant de 500 formations « GEN ». Ce plan prévoit aussi un appui au marché public lancé par Pôle emploi afin d’assurer le financement de nouvelles formations inclusives aux métiers du numérique. Les équipes de la GEN assureront la sélection, le suivi et l’évaluation des formations. Le troisième volet du plan est un appel à projets en faveur de l’innovation. Il a pour objectif de sélectionner et subventionner les projets innovants en matière de recrutement, de pédagogie, d’accompagnement et d’insertion des publics auxquels sont destinées les formations. Pour être retenus, les projets doivent présenter une spécificité innovante dans au moins une des quatre thématiques : le recrutement et la sélection des publics cibles de GEN ; l’ingénierie pédagogique ; l’accompagnement socioprofessionnel ou l’insertion professionnelle.

Le quatrième volet du plan porte sur la création d’un observatoire national de l’offre de formation et des compétences numériques « pour identifier les besoins dans les territoires » et « pour mieux les anticiper afin d’apporter une réponse adaptée en termes d’offre de formation ». Cet observatoire publiera une cartographie de référence des métiers du numérique ; un système d’indicateurs permettant de piloter dans la durée l’offre de formation, enfin une « vision synthétique et opérationnelle des besoins en compétences », sur laquelle prendra appui la GEN pour son processus de labellisation.