Une étude réalisée par le cabinet Asterès, commandée par le groupe Galileo Global Education, met en avant l’impact économique et social significatif qu’aurait une politique volontariste en faveur de la formation professionnelle des jeunes (alternance et apprentissage). Ainsi, au total, sur quatre années, les promotions de 2020 à 2023 en apprentissage devraient générer 425 000 emplois supplémentaires. Et sur le plan financier, l’État a tout intérêt à investir dans l’apprentissage, puisque sur la même période, les effets directs et indirects de l’apprentissage pour la collectivité sont majeurs, en représentant 11 milliards d’euros supplémentaires pour les finances publiques, selon les calculs de l’étude. De fait, l’apprentissage offre un gain net par étudiant de 2 000 à 5 000 euros pour la collectivité. Enfin, par rapport à une situation dans laquelle l’apprentissage ne serait pas accessible, chaque euro dépensé dans celui-ci augmenterait la valeur ajoutée du pays de 17 %, ce qui signifie aussi 41 milliards d’euros de valeur ajoutée en quatre ans. Autant dire, comme le fait le groupe Galileo Global Education, que l’apprentissage rapporte plus qu’il ne coûte, prépare mieux les étudiants et accélère l’accès à l’emploi.