Les patrons de plus de 100 grandes entreprises brésiliennes ou implantées dans le pays – d’Amazon à la compagnie pétrolière Shell, de JBS, leader mondial de la transformation de viande, au constructeur aéronautique Embraer – ont publié une lettre adressée aux autorités brésiliennes pour qu’elles s’engagent davantage en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre le dérèglement climatique, sous peine « de voir le pays exclu du nouvel ordre économico-climatique mondial qui se met en place, avec des conséquences économiques et sociétales énormes ». Selon eux, le Brésil doit même prendre la tête des efforts mondiaux. Rien de tout cela pour l’instant, hélas… Alors que les signataires militent pour un accord international sur les marchés de carbone, point bloquant des précédentes COP, le Brésil (de même que l’Australie) refuse. Et sous la houlette du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, la destruction de la forêt amazonienne n’a fait que s’amplifier.