Les discussions pour décider du statut des 15 000 résidents de l’Union européenne (dont près de 10 000 Espagnols) qui se rendent tous les jours à Gibraltar pour travailler ont commencé depuis plusieurs mois, mais elles ne vont pas assez vite au goût des travailleurs transfrontaliers. De fait, alors qu’un accord aurait dû déjà intervenir, il a été reporté à 2022, l’objectif étant désormais d’en avoir un d’ici le printemps. En conséquence, les transfrontaliers, réunis sur une plateforme pour défendre leur point de vue, ont demandé dans une lettre au gouvernement espagnol d’accélérer le mouvement afin d’établir un cadre légal, clair et permanent pour les salariés et les employeurs. Leur priorité est évidemment de défendre les droits des travailleurs transfrontaliers, que ce soit au point de vue du passage vers Gibraltar, des salaires, des conditions de travail ou des retraites. En attendant, les gouvernements espagnol et britannique ont prolongé jusqu’à la conclusion d’un traité les arrangements de transition couvrant ces travailleurs et qui devaient expirer au 31 décembre.