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QVT : Nice s’inspire de Suresnes et noue un accord relatif à l’accueil des chiens au bureau

L’actualité | publié le : 07.02.2022 | L. Z.

Après Grenoble, Strasbourg, Levallois-Perret, La Garenne-Colombes et Carrières-sous-Poissy, c’est au tour de la ville de Nice de s’inspirer de l’accord de Suresnes, première ville en France à autoriser l’accueil d’animaux domestiques dans ses bureaux, en nouant son propre accord. D’autres communes, comme Bar-Le-Duc, Blois, Rueil-Malmaison et Chennevières-sur-Marne se sont rapprochées récemment de Suresnes et envisagent de lui emboîter le pas.

Suresnes s’affirme ainsi comme un laboratoire de l’innovation sociale à l’échelle nationale. L’accord pionnier signé dès septembre 2020 entre Béatrice de Lavalette, adjointe au maire, déléguée au dialogue social et aux ressources humaines, et les organisations syndicales (CGT, FO, SYNPER) autorise l’accueil des animaux domestiques dans les services de la mairie non ouverts au public. L’accord suresnois, qui permet ainsi aujourd’hui à plus d’une quinzaine d’agents de venir accompagnés régulièrement de leur chien au bureau, est issu d’une demande exprimée par des agents, relayée par les syndicats, et de la volonté de l’élue, qui s’est fondée, en amont, sur de nombreuses enquêtes et études concordantes. Avant de lancer ce dispositif, la mairie de Suresnes avait ainsi consulté le Pr Patrick Légeron, psychiatre et spécialiste du stress au travail. Selon lui, « la présence d’animaux au bureau agit comme un antipoison. Elle constitue un facteur d’apaisement des tensions, de pacification des relations et de stimulation pour les salariés, en favorisant notamment les contacts, les échanges et la communication entre les personnes. » « Cette démarche, au cœur de notre marque employeur, s’inscrit dans la qualité de vie au travail, qui constitue un critère essentiel aujourd’hui, au-delà des salaires, pour les candidats, précise Béatrice de Lavalette. C’est une vraie opportunité dans le contexte économique actuel, à l’heure où nous connaissons une pénurie de recrutement à l’échelle nationale. »

Aujourd’hui, si 68 % de propriétaires d’un animal domestique en France (un pays qui compte près de 22 millions de chiens et de chats) souhaitent pouvoir l’emmener sur leur lieu de travail, selon la mairie de Suresnes, bien peu peuvent le faire. Le mouvement est nettement plus développé en Allemagne, dans les pays d’Europe du Nord et aux États-Unis, où 9 % des employeurs acceptent les animaux de compagnie. Ces pays ont d’ailleurs institué un « Take Your Dog to Work Day » chaque année en juin.

Auteur

  • L. Z.