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Ukraine : La tech israélienne met en place des programmes d’assistance pour ses salariés

L’actualité | Internationale | publié le : 28.02.2022 | Lys Zohin

Alors que la tension en Ukraine est à son comble, les entreprises de la tech israélienne implantées sur place cherchent à protéger leurs salariés. Nombre d’entre elles ont proposé des aides, sous forme, d’une part, de relocalisation temporaire en dehors des zones qui pourraient être touchées par une invasion russe, et d’assistance financière pour les salariés et leur famille, d’autre part. Selon l’organisation israélienne Start-Up Nation Central, des dizaines de milliers de développeurs travaillent depuis l’Ukraine pour des sociétés de la tech israélienne, ces dernières étant obligées, face à la pénurie de talents, de recruter ailleurs que chez elles. Et elles apprécient la qualité des techies ukrainiens et leur engagement au travail. Au-delà de surveiller les derniers développements géopolitiques, la société de protection de données BigID a ainsi fait une enquête auprès de ses 40 salariés ukrainiens, installés sur plusieurs sites, pour voir ce dont ils avaient besoin. Puis offert trois options, selon Eyal Levy, en charge de la R&D pour la start-up : un déménagement dans une ville plus sûre, ailleurs en Ukraine, une relocalisation dans un pays voisin et une liste de salariés prêts à les héberger temporairement si nécessaire. De la même façon que l’entreprise le fait pour ses salariés en Israël lorsque des tensions émergent… Certains collaborateurs ont ainsi voulu s’éloigner et partir en Pologne ou en Bulgarie, selon les résultats de l’enquête. BigID a également prévu des liaisons satellites, au cas où les communications seraient inopérantes, et une logistique de crise si la nécessité d’évacuer rapidement d’autres salariés se fait sentir.

Quant à Verbit, une société offrant une plateforme de captation d’évènements à base d’intelligence artificielle, dont la quarantaine de salariés est principalement à Kiev, elle s’engage à payer les frais de déménagement et de location de nouveaux appartements, et s’est elle aussi dotée d’un plan d’urgence en cas de suspension des communications, de même qu’en cas de fermeture des circuits bancaires, afin de pouvoir payer ses salariés. Et si, pour l’heure, « aucun des salariés n’a demandé à être relocalisé en Israël, nous les aiderons si cela arrive », déclare Ruth Ben Asher-Lavi, la responsable RH pour l’Europe.

Auteur

  • Lys Zohin