La start-up parisienne, qui developpe des logiciels visant a optimiser les projets d’ingenierie, a embarque dans sa solution logicielle l’outil d’analyse des comportements elabore par le cabinet mpfparis. ambition : aider les entreprises a mieux combiner les profils en fonction des objectifs donnes.
Dans les entreprises, « il n’est pas rare de voir qu’on prend des professionnels ayant les bonnes compétences pour réaliser un projet, mais que celui-ci soit un échec, relève Vincent Holley, fondateur et PDG de Geeglee. La raison est que les gens n’ont pas toujours l’intelligence comportementale pour travailler ensemble et interagir de manière efficace pour prendre les bonnes décisions et faire les bons compromis. » Un constat qui a motivé ce serial entrepreneur à intégrer dans la solution développée par sa société, éditrice de logiciels d’optimisation d’architecture de projets d’ingénierie collaborative, un outil qu’il appliquait déjà lui-même au sein de ses équipes – celui d’intelligence comportementale, conçu par le cabinet MPFParis. Outil qui dresse un classement des forces comportementales, plus ou moins prononcées, d’un individu, en se fondant sur les circuits de fonctionnement naturels du cerveau, et notamment ceux qui sont orientés vers l’échange, l’innovation, la sécurité, la réflexion, l’équilibre, le pouvoir, le développement… « L’outil MPF a la capacité de prévoir comment les interactions entre personnes vont se mettre en œuvre et se concrétiser dans la vie d’une équipe. On obtient des cartographies, y compris des groupes », explique Vincent Holley. « Nous avons donc embarqué ce savoir-faire pour permettre non seulement de dire comment une équipe va se comporter, mais aussi pour aider à explorer toutes les combinaisons d’intelligences comportementales individuelles possibles afin de les marier et mettre sur pied la meilleure équipe projet, le tout pour atteindre les objectifs fixés », détaille-t-il. Une vision qui vient donc s’inscrire dans « l’intelligence humaine augmentée », sur laquelle Geeglee fonde ses logiciels : celle-ci vise à « reproduire le mode de pensée de l’homme » pour automatiser et généraliser des processus intellectuels d’une équipe. Un concept applicable, par exemple, sur des projets de conception de produits et de services, des chaînes de fabrication ou de logistique d’approvisionnement d’un produit… et qui, selon Vincent Holley, séduit notamment des acteurs des secteurs de l’automobile, de l’aérospatial et de l’énergie.
