Lindsay Hoyle, le président de la Chambre des communes, vient de signer l’engagement proposé par l’association Bien-être des femmes en faveur de mesures pour accommoder celles qui affrontent la ménopause. « Je veux briser un tabou, a-t-il déclaré. Après tout, les hommes sont maris, partenaires, frères, fils ou collègues de celles qui font face à la ménopause et il est important de les comprendre et de les soutenir. » Et d’ajouter qu’il ne voulait pas que des salariées, dans les équipes qui travaillent pour les parlementaires, s’en aillent ou refusent une promotion en raison de cette étape de leur vie. Parmi les mesures envisagées, des pièces bien ventilées, des horaires flexibles – y compris pour les rendez-vous chez le médecin – et des uniformes plus confortables, de même que des conseils, sur la santé et l’exercice physique, dispensés au travail par du personnel soignant, et des formations pour les managers. Selon l’association Bien-être des femmes, environ 900 000 salariées auraient quitté leur emploi en raison de la ménopause au Royaume-Uni. Et d’après un récent sondage concernant le sujet, 80 % des répondantes déclarent que leur employeur n’offre aucun soutien ni mesure en faveur des femmes en ménopause. Dans le sillage de la Chambre des communes, deux autres employeurs, la chaîne de supermarchés Asda et l’entreprise de gestion et d’assainissement des eaux Thames Water, ont signé la charte d’engagement de l’association Bien-être des femmes. Et les membres de la Chambre des communes ainsi que le ministre de la Santé encouragent tous les employeurs à faire de même.