Parallèlement aux programmes de "planification écologique", émerge une préparation à la transition écologique des métiers, avec notamment le Plan de programmation des emplois et des compétences (PPEC) commandé par le ministère du Travail à Laurence Parisot en 2019. Principales conclusions de différents travaux : cette transition s’oriente vers "l’hybridation de métiers existants", c’est-à-dire des métiers verdis, plus que vers une augmentation de métiers verts dans le domaine de l’environnement. La part des emplois identifiés comme porteurs de la transition écologique est faible. Ils représentent 1 % à 3 % de l’emploi total, selon les études (Adem, Onemev) et se trouvent principalement dans le BTP, le transport et les énergies renouvelables. Cette "écologisation" à venir des métiers reste encore floue, entre une simple intégration des "préoccupations environnementales dans les activités de travail" et une évolution des métiers par la transformation des modèles économiques des entreprises qui semble, au stade actuel, peu amorcée…