Au-delà des frontières de l’entreprise, la vigilance en matière de RSE a vocation à se renforcer sur toute la chaîne de valeur. Y compris sur la fonction achat auprès des fournisseurs. Un créneau sur lequel mise la PME montpelliéraine Logitrade, spécialiste de l’externalisation, via un outil numérique, de l’approvisionnement en services et en produits non stratégiques (études, formations, fournitures de bureau…). « Nous accompagnons les fournisseurs sur le chemin de la RSE en mettant en place avec eux un questionnaire simplifié dans lequel nous leur posons des questions sur les aspects organisationnels, environnementaux et sociétaux. Cela nous permet de leur donner une légitimité et de démontrer à nos clients que les fournisseurs que nous leur proposons sont bien alignés par rapport aux attentes », explique Christophe Large, directeur général de Logitrade. Interroger les fournisseurs sur leur plan d’économies d’énergie ou sur l’économie circulaire en fait partie, tandis que le bilan carbone fait l’objet d’un questionnaire à part, avec des points, par exemple, sur la proximité régionale pour la provenance des pièces.

Une démarche qui n’est pas sans défis, puisque nombre de ces fournisseurs sont des TPE et des artisans n’ayant pas la RSE comme cœur de préoccupations, mais que la présence sur la vitrine numérique de Logitrade parvient à convaincre, selon Christophe Large.

L’ancrage de Logitrade dans la RSE se reflète également en interne, puisque l’entreprise a réduit de 60 % sa consommation d’énergie depuis 2018, de même qu’elle a instauré la parité hommes-femmes au sein de son comité de direction. Enfin, forte aujourd’hui de 130 collaborateurs, la pépite affiche des ambitions de croissance. De quoi renforcer la portée de son action.