Selon le baromètre 2022 d’Edelman sur la confiance, les entreprises familiales font partie de celles dans lesquelles les répondants au sondage ont le plus confiance. Ainsi, 67 % d’entre eux déclarent avoir confiance en elles, contre 56 % pour ce qui est des sociétés cotées. Les entreprises familiales bénéficient donc d’une bonne image, qui prend sa source dans l’idée qu’elles cultivent certaines valeurs, souvent depuis des années, et qui sont avant tout bénéfiques à la société dans son ensemble et à leurs salariés en particulier. De quoi, en cette période de difficultés de recrutement, leur donner un bel avantage.

De fait, alors que les candidats sont à la recherche de sens, rejoindre une entreprise familiale peut répondre à ce besoin, analyse la Harvard Business Review. D’autant que la confiance, précise la revue, est un élément clé de l’attractivité et de la rétention des talents. D’ailleurs, selon une récente étude de PwC, les dirigeants, quel que soit le type d’entreprise, ont tendance à surévaluer la confiance que leur portent les salariés… Ainsi 84 % des dirigeants estiment que la confiance des salariés est bonne dans leur organisation, alors qu’en parallèle, les salariés ne sont que 69 % à l’affirmer. En outre, l’étude de PwC montre que 71 % des salariés déclarent qu’ils seraient enclins à quitter leur emploi s’ils perdent confiance dans la direction et 22 % déclarent l’avoir déjà fait. Les salariés mettent en avant l’imputabilité (autrement dit, le fait que la direction endosse la responsabilité de ses actions), la transparence, une communication claire et l’admission des erreurs comme éléments de définition et d’accroissement de la confiance envers la direction. Mais la Harvard Business Review prévient les entreprises familiales : pas question de se reposer sur leurs lauriers, la confiance se cultive tous les jours, et surtout dans un marché très concurrentiel pour le recrutement…