logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Tendances

PPV, épargne salariale, RTT monétisées... Ces mesures qui complète les dispositifs de 2021

Tendances | publié le : 03.10.2022 | Récapitulatif des Éditions Tissot.

Image

Une série de mesures complète les dispositifs de 2021

Crédit photo

• La prime partage de la valeur

La prime Macron devient prime de partage de la valeur (PPV) et se pérennise. De fait, la loi du 16 août ne fixe plus de date de fin du dispositif et prévoit même ses modalités d’application pour 2024. Elle reste non obligatoire et peut être versée à compter du 1er juillet 2022, en une ou plusieurs fois au cours de l’année civile. Mais, nouveauté 2022 : son plafond triple, de 1 000 à 3 000 euros sans conditions et de 2 000 à 6 000 euros sous conditions de dispositif d’intéressement ou de participation mis en place au cours du même exercice que celui du versement de la prime. Elle est exonérée de cotisations sociales et notamment de participation au financement de la formation professionnelle dans la limite de 3 000 euros par bénéficiaire et par année civile en cas de signature d’un dispositif d’intéressement ou de participation. La fraction exonérée de cotisations sociales est, en revanche, soumise au forfait social dans les entreprises de 250 salariés et plus. Les primes versées entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2023 sont en outre exonérées d’impôt sur le revenu, de CSG et de CRDS, si les salariés qui en bénéficient ont perçu, au cours des 12 mois précédents, une rémunération inférieure à 3 fois la valeur du Smic annuel rapportée à la durée de travail prévue au contrat. En cas de cumul avec la prime Pepa, le montant total exonéré d’impôt sur le revenu au titre des revenus de l’année 2022 ne peut cependant pas excéder 6 000 euros.

• Déblocage de l’épargne salariale

Le déblocage anticipé de l’épargne salariale s’assouplit. Les droits acquis au titre de la participation ou de l’intéressement pourront, sauf exception, être débloqués en tout ou partie jusqu’au 31 décembre 2022. Il sera procédé à ce déblocage en une seule fois. Les sommes versées au bénéficiaire à ce titre ne pourront excéder un plafond général de 10 000 euros net de prélèvements sociaux. Elles seront exonérées de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu au regard des régimes applicables à l’intéressement ou à la participation.

• RTT monétisées

La mesure vise à permettre aux salariés, quelle que soit la taille de l’entreprise dans laquelle ils travaillent, de convertir certaines journées ou demi-journées de RTT non utilisées en complément de salaire. Ils peuvent désormais demander à leur employeur de renoncer à tout ou partie de ces temps de repos acquis au titre des périodes comprises entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025 (au lieu du 31 décembre 2023 comme prévu initialement). S’il accepte, l’employeur doit rémunérer ces journées ou demi-journées travaillées en y appliquant une majoration de salaire au moins égale au taux de majoration de la première heure supplémentaire applicable dans l’entreprise. Ces heures ne s’imputeront cependant pas sur le contingent légal ou conventionnel d’heures supplémentaires. Ces rémunérations bénéficient de la réduction de cotisations salariales instituée pour les heures supplémentaires ou complémentaires, ainsi que de la déduction forfaitaire des cotisations patronales pour les entreprises employant moins de 20 salariés. Elles sont également exonérées d’impôt sur le revenu dans les limites fixées pour les heures supplémentaires (5 000 euros, portés à 7 500 euros à compter du 1er janvier 2022).

• Titres-restaurant et frais de transport

L’utilisation des titres-restaurant est possible pour acquitter en tout ou en partie le prix de tout produit alimentaire, qu’il soit ou non directement consommable jusqu’au 31 décembre 2023, et leur plafond d’utilisation est passé de 19 euros à 25 euros le 1er octobre, selon une annonce du ministère de l’Économie. Enfin, leur plafond d’exonération pour ceux émis du 1er septembre 2022 au 31 décembre 2022 passe de 5,69 à 5,92 euros par titre. Par ailleurs, les frais de transport personnels pris en charge par l’employeur (carburant, frais d’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène) voient leur plafond d’exonération relevé pour les années 2022 et 2023 à 700 euros par an, dont 400 euros maximum pour les frais de carburant.

 

Auteur

  • Récapitulatif des Éditions Tissot.