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Sur le terrain

Avantages : Ma Bonne Fée assure le suivi des politiques de soutien à la parentalité

Sur le terrain | publié le : 17.10.2022 | Adeline Raynal

Des entreprises comme Franprix, Veolia Eau et Crédit Coopératif confient entre autres la gestion des heures de garde qu’elles financent à la start-up. Une façon de fidéliser les salariés en facilitant la vie des parents.

L’articulation de la vie privée et de la vie professionnelle demande parfois de vrais numéros d’équilibriste… Pour les parents de jeunes enfants, concilier réunions tardives, obligation de résultat et vie de famille exige beaucoup d’organisation. Des groupes, tels que Franprix, Veolia Eau ou Crédit Coopératif, prennent les devants pour les accompagner. Ils font appel à des intermédiaires, à l’image de Ma Bonne Fée. Cette entreprise parisienne fondée en 2018 assure le suivi de leur politique de soutien à la parentalité. « Notre ambition est d’aider à créer un environnement de travail plus inclusif. Nous contribuons à épauler les jeunes parents, mais également les aidants d’un proche en situation de dépendance et les salariés qui rencontrent des difficultés psychologiques », décrit Delphine Cochet, cofondatrice de Ma Bonne Fée avec Luca Stevenson et Vinh Giang Vovan. Concrètement, une plateforme numérique est mise en ligne à destination des salariés afin de les informer et de les sensibiliser sur les aides possibles via des quiz et des podcasts, que le service des ressources humaines peut relayer. Mais il s’agit aussi d’assister concrètement les salariés : « Nous proposons d’assurer la gestion des places en crèches cofinancées par les entreprises, ainsi que l’accès à des professionnels en capacité de les conseiller (coachs parentaux, auxiliaires de puériculture, assistants sociaux, psychologues) », précise Delphine Cochet. Cet accompagnement est plus ou moins approfondi selon le budget alloué par l’entreprise.

Ma Bonne Fée est missionnée pour assurer la gestion d’un nombre de berceaux en crèche en fonction des effectifs, elle les attribue sur la base de critères sociaux comme le nombre de naissances dans la famille, la présence éventuelle d’une personne en situation de handicap au foyer, une situation de monoparentalité ou un grand éloignement géographique entre lieu de travail et domicile. « Nous dénichons la crèche qui correspond aux attentes des parents et les accompagnons dans la relation avec la structure. En général, une entreprise finance un berceau en crèche à hauteur de 200 à 300 euros net par mois. Cet argent est déclaré comme une charge et déduit de l’assiette fiscale de la société », ajoute-t-elle. La start-up gère aussi des heures de garde ponctuelles, afin d’aider ses salariés lors d’un déplacement professionnel. Yifei Lin, cheffe de projet pour le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger, à Paris, a pu en bénéficier : « C’était en septembre 2021, ma fille avait alors sept mois et je devais me déplacer pour rencontrer un client à Bordeaux. Mon mari avait lui aussi une obligation professionnelle ce soir-là. Nous avions donc absolument besoin de trouver une solution de garde. Or sur les plateformes de baby-sitters, difficile de savoir comment choisir la bonne personne, j’avais du mal à faire confiance. En passant par Ma Bonne Fée, j’ai été rassurée », souligne la jeune maman.

Gain de temps

Son employeur, Roland Berger, offre 16 heures de garde d’enfant à chacun et chacune de ses salarié(e)s via la start-up. « C’est la jeune pousse qui a contacté une baby-sitter et évalué sa fiabilité. Cela m’a permis de gagner du temps », se souvient Yifei Lin. Depuis, celle-ci a eu recours à ce service à plusieurs reprises. Lorsque sa fille aura grandi, elle pourra aussi bénéficier de la même manière de quelques heures de soutien scolaire pour son enfant. « Dans un cabinet de conseil comme celui pour lequel je travaille, le rythme est assez soutenu. Je trouve cela important de favoriser l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle pour les parents, cela permet de montrer qu’il est possible de mener de front une carrière et une vie de famille », confie la cheffe de projet.

Les entreprises qui font appel aux services de sociétés comme Ma Bonne Fée sont également susceptibles de proposer un accompagnement lors du retour d’un congé paternité ou maternité, grâce à des séances de coaching individuel pour diminuer la charge mentale, via des échanges ponctuels en visioconférence. « Finalement, quel que soit le dispositif, notre objectif est de sensibiliser et d’accompagner les acteurs du monde de l’entreprise à la conciliation des temps de vie, ce qui favorise l’égalité femmes-hommes », conclut Delphine Cochet. Une façon pour ses clients de valoriser leur marque employeur et d’attirer de nouvelles recrues sensibles à ces enjeux.

Auteur

  • Adeline Raynal