Alors que les filières dévolues à la transition environnementale émergent dans les écoles, des formations originales naissent sur le terrain pour accompagner ou impulser le changement. Ainsi, la fondation Good Planet, présidée par Yann Arthus-Bertrand, a lancé un projet qui accompagne 200 agricultrices en France. Objectif : favoriser leur autonomie et lutter contre les stéréotypes de genre dans ce secteur largement masculin où les femmes, pourtant présentes et même souvent à l’initiative de l’évolution vers une agriculture durable, peinent à accéder aux sphères de décision. Et ce, grâce à une série de formations et d’échanges autour de pratiques professionnelles telles que la conduite de tracteurs, l’élevage durable ou la conciliation entre travail agricole et famille. Autre exemple, le Campus de la transition, à Forges (Île-de-France), fondé par la philosophe et enseignante Cécile Renouard, forme à la transition écologique et sociale à travers des modules destinés aux étudiants, aux entreprises et aux enseignants. Au programme, prochainement, de cet organisme qui se veut un « écolieu » expérimental : modules sur le numérique et la transition ou sur les solutions socio-techniques interdisciplinaires pour la transformation énergétique. Le Campus noue également des partenariats avec des universités pour mettre leur offre en phase avec les enjeux de la transition.