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Laisser libre cours à la négociation sociale

Actu | publié le : 01.11.2011 |

Pour Robert Rochefort, député européen et vice-président du MoDem, les 35 heures n’ont pas été une bonne chose. « La méthode employée n’était pas la bonne, estime-t-il. L’État est passé en force au moyen d’une loi qui a désorganisé certains secteurs comme les hôpitaux. De plus, ça n’a pas créé d’emplois. Les statistiques prennent en compte des emplois que les entreprises auraient créés de toute façon. »

Pour autant, revenir en arrière est délicat. « Les entreprises ont trouvé un équilibre entre réorganisation, annualisation du temps de travail et gains de productivité qu’il serait suicidaire de remettre en question », ajoute le numéro deux du MoDem. Seule solution pour évoluer, assouplir le Code du travail afin de permettre aux partenaires sociaux de renégocier le temps de travail en fonction des caractéristiques de leur branche ou de leur entreprise.

Fidèles à leur positionnement politique, les responsables du MoDem sont également critiques envers des exonérations sur les heures sup introduites par la loi Tepa. Mais ils estiment qu’un retour en arrière devrait être conduit avec prudence et sur plusieurs années, de manière à ne pas engendrer une perte brutale de pouvoir d’achat des salariés et une majoration des charges des entreprises. Pour le MoDem, la durée du travail ne devrait pas être un sujet politique.