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Les patrons britanniques veulent des visas pour les travailleurs étrangers

Recrutement | publié le : 15.11.2022 | Lys Zohin

Les patrons britanniques veulent des visas pour les travailleurs étrangers

Les patrons britanniques veulent des visas pour les travailleurs étrangers.

Crédit photo motortion/Adobe Stock

Face au manque de bras qui touche le Royaume-Uni, les travailleurs étrangers retrouvent grâce aux yeux des employeurs britanniques, fussent-ils anciens soutiens du Brexit. Parmi eux, Lord Simon Wolfson, le patron de la chaîne de distribution Next. Il s'est récemment exprimé dans la presse, en déclarant que le gouvernement britannique devait laisser entrer davantage de travailleurs étrangers au Royaume-Uni, afin de remédier à la pénurie de main-d'œuvre. « La politique d'immigration actuelle bride la croissance », a-t-il ainsi déclaré. Certes, les entreprises doivent donner la priorité aux citoyens britanniques, au point de suggérer que celles qui veulent employer des travailleurs étrangers paient un impôt. De cette façon, seules les entreprises qui ne peuvent vraiment pas trouver de main-d'œuvre sur place songeront à le faire. Toujours est-il que, comme les travailleurs britanniques manquent à l'appel, il faut adopter une approche différente sur l'immigration de travail, selon lui. « Ce gouvernement doit décider si nous voulons être une forteresse et relever le pont-levis ou, au contraire, accueillir ceux qui viendront cueillir les fruits qui pourrissent actuellement, travailleront dans les entrepôts du commerce en ligne, soigneront les malades dans les hôpitaux. La politique de la forteresse n'est pas celle que j'envisageais pour le Brexit, et ce n'est pas non plus celle que voulaient ceux qui ont voté en faveur du Brexit », a-t-il assuré. D'ailleurs, il ne s'agit pas de faire la part belle aux seuls « Brexiters », dont il fait partie, mais à tous les citoyens britanniques, a-t-il ajouté. Le mois dernier, une enquête du CBI, l'équivalent du Medef outre-Manche, a montré que près des trois quarts des entreprises sondées avaient souffert d'un manque de main-d'œuvre sur les douze mois passés. Et la moitié des entreprises interrogées souhaitaient des visas temporaires pour des étrangers, qui viendraient travailler dans les métiers en tension.

 

Auteur

  • Lys Zohin