logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Santé et services à la personne, maintenance, commerce et informatique sont les métiers les plus recherchés (Synergie)

Recrutement | publié le : 15.02.2021 | Lys Zohin

Le nouveau baromètre emploi de Synergie, groupe spécialisé en conseil et recrutement, dont les données sont issues des offres publiées sur le web français, en CDI et en intérim/remplacement, montre que le recrutement, en baisse en 2020, aussi bien en CDI qu'en intérim, repart.

C'est notamment le cas dans les services, en particulier à la personne et en santé. Ce secteur est « au top des métiers les plus recherchés en janvier 2021, avec plus de 100.000 offres de CDI », précise Synergie. Ainsi, la Fédération Hospitalière de France a été le 3e émetteur d'offres en CDI, derrière Solutia Services (et l'Armée de Terre), devant Endel Engie (maintenance industrielle) et le distributeur Leclerc. Autres profils très recherchés : les technico-commerciaux et ingénieurs commerciaux, dont les entreprises ont besoin pour maintenir ou développer leur chiffre d'affaires, dans un contexte économique dégradé. Enfin, les experts en informatique, en architecture réseaux, en data intelligence, en technologies mobiles, sont eux aussi en forte demande, du fait de l'accélération de la transition numérique de pans entiers de l'économie, sur fond de confinements et de généralisation du travail à distance. C'est l'ïle-de-France et le Sud-Est qui caracolent en tête des offres en CDI (55.000 offres chacune en décembre 2020), devant l'Ouest (32.000 offres) puis le Sud-Ouest, l'Est et le Centre (20.000 offres chacun). En intérim, les compétences en transport et en logistique (conducteurs de poids lourds, caristes, préparateurs de commandes, manutentionnaires...), sont les plus recherchées, du fait de l'explosion du e-commerce et des drives. Par ailleurs, les autres métiers en tension, en tête des offres de recrutement intérimaire  sont les emplois qualifiés du BTP (électricien, maçon, plombier, coffreur...) et de l'industrie (ajusteur, usineur, chaudronnier, métallier...). Déjà pénuriques, ces métiers ont accru leur déséquilibre. Mais « un investissement massif dans la formation, conjugué à la mise en œuvre de dispositifs publics très incitatifs sur l'apprentissage, devrait réduire la tension entre offre et demande », souligne Virginie Gonzalez, responsable de marchés chez Synergie.


 

Auteur

  • Lys Zohin