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Des vacances oui, mais… connectées (étude Deskeo)

Digitale | publié le : 09.06.2021 | Gilmar Sequeira Martins

Une enquête de Deskeo, opérateur de bureaux flexibles, réalisée auprès de 2.400 personnes, fait le point sur la façon dont les Français vont combiner télétravail, vacances et perspectives de rentrée. Elle révèle d’abord que plus d'un tiers des Français (37 %) ignorent le projet de loi permettant à l’employeur d’imposer jusqu’à huit jours de congés avant le 31 octobre et qu’une large majorité (61 %) désapprouve cette possibilité. Pour près de deux tiers des sondés (62 %), cela pourrait avoir un impact négatif sur leur productivité et sur leur capacité à « déconnecter ». Toujours préoccupée par la crise sanitaire, une écrasante majorité de Français (88 %) a décidé de passer les congés dans l’Hexagone. Ils ne sont que 12 % à oser s’aventurer à l’étranger.

Si une majorité de Français prévoit de prendre des congés cet été, tous ne s’accordent pas sur leur durée. Si moins d’un tiers (27 %) envisage moins de deux semaines de vacances, ils sont 57 % à prévoir de partir durant une période plus longue. Ceux qui déclarent prendre un mois ou plus représentent désormais une minorité presque négligeable (4 %), alors que près d’un cinquième des Français (16 %) déclarent ne prendre aucun jour de congé.

Quand prendre ses vacances ? Sans surprise, 55 % des Français sont incités par leur employeur à prendre leurs vacances en juillet et en août. Pour 45 % des sondés, il reste possible de prendre des congés aux dates qu’ils souhaitent. Une majorité d’entre eux (54 %) prévoit de télétravailler sur son lieu de vacances. Ils sont encore plus nombreux (62 %) à estimer que cela leur permettra de rester productifs. Sans surprise, ils estiment à 58 % qu’il leur sera difficile de déconnecter durant la période estivale. Une faible minorité seulement (10 %) estime qu’elle pourra facilement déconnecter. Pour la rentrée, une nette majorité de sondés (63 %) postule à au moins trois jours de présentiel dès le mois de septembre, mais 42 % prévoient d’être tous les jours au bureau.  Près d’un cinquième (18 %) estime cependant possible de rester en télétravail comme actuellement.

Auteur

  • Gilmar Sequeira Martins