Les 2 millions de salariés du secteur des services à la personne seraient moins mal lotis qu’on ne l’imagine généralement. Publiée par l’Agence nationale des services à la personne (ANSP) le 19 mai, une étude* tord en effet le cou à un certain nombre d’idées reçues.

Payés en moyenne 10 euros net de l’heure – 9 euros pour les travaux domestiques et l’assistance aux publics fragiles, les deux services les plus représentés –, les employés de ce secteur peuvent ainsi compter sur un taux de rémunération horaire supérieur de 30 % à celui du Smic.

Si le volume moyen de travail s’établit à 22 heures hebdomadaires, « le petit nombre d’heures travaillées ne reflète pas nécessairement une précarité, mais souvent un choix personnel », souligne l’ANSP. La moitié des salariés interrogés s’estime, en effet, satisfaite de son volume de travail, l’autre moitié souhaitant en moyenne travailler dix heures de plus par mois.

Autres bonnes nouvelles : 96 % des interviewés indiquent être respectés par leurs employeurs, les deux tiers ne pas être obligés de modifier leur planning ou de travailler le samedi. Réalité quotidienne pour 41 % des salariés, la pénibilité physique reste le principal bémol de cet état des lieux.