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LES ÉQUIPES COOPÈRENT PEU ENTRE ELLES

Actualités | publié le : 13.09.2011 | L. G.

La coopération au quotidien entre les différentes équipes d’une entreprise n’est pas une évidence, selon une étude Viavoice-Challengis Consulting.

« Les équipes doivent coopérer ! », ne cessent d’affirmer les Pdg et directeurs généraux de toutes les entreprises. Est-ce le cas ? Pas vraiment, constate une étude Viavoice-Challengis Consulting* publiée la semaine dernière : 51 % des personnes interrogées déclarent que cette coopération-transversalité n’est pas développée dans leur entreprise. C’est particulièrement vrai pour les salariés des sociétés de 51 à 199 personnes (62 % d’avis négatifs) et pour ceux du secteur public (57 %). À l’inverse, 47 % des répondants affirment que la transversalité est fréquente dans leur travail, dont 60 % des salariés du privé, 56 % de ceux d’entreprises de 200-499 salariés et 55 % de celles de moins de 50 salariés.

« C’est globalement un résultat très mauvais, analyse Arnaud Zegierman de Viavoice. La concurrence interne, réelle ou ressentie, règne davantage que la coopération. Or cette concurrence interne n’est pas source d’émulation, mais de déception. »

Intérêt accru pour le travail

Quels ont été les effets de cette coopération, selon ceux qui l’ont vécue ? Premièrement : elle a clairement renforcé l’intérêt pour le travail (62 %), particulièrement chez les moins de 29 ans (72 %) et les entreprises de 50-199 salariés (74 %). À l’inverse, 32 % de ceux qui ont coopéré ne notent pas un accroissement d’intérêt, dont 40 % des salariés de 50 ans et plus.

Pression au quotidien

Deuxième effet de la coopération : un renforcement de la pression au quotidien pour 42 % des personnes interrogées. Plus précisément, c’est le cas de 47 % des répondants du secteur public et de 53 % des 50 ans et plus. Une majorité néanmoins (51 %) ne témoignent pas d’une augmentation de la pression, surtout parmi les 29-39 ans (59 %).

Quels éléments vous inciteraient à coopérer davantage ? À cette question ouverte, 22 % répondent « une meilleure communication et plus de visibilité en interne permettant une meilleure coordination » ; 20 % avancent « le fait de travailler pour un objectif commun » ; 16 % « le fait de partager des compétences et de la convivialité » ; 12 % « des incitations financières ou une promotion ».

« La communication interne est hélas le parent pauvre dans les entreprises, affirme Arnaud Zegierman. Que le désir de partage et de convivialité soit plus fort que celui d’incitation financière devrait cependant faire réfléchir les directions. »

* Menée auprès de 400 personnes.

Auteur

  • L. G.