La question des sureffectifs chez PSA sera débattue au CCE extraordinaire le 22 septembre. Le Pdg du groupe, Philippe Varin, en a donné un avant-goût le 12 septembre, lors du salon automobile de Francfort. Dans l’hypothèse d’un retournement des marchés, PSA doit réviser ses coûts et limiter ses stocks à un niveau cible de 60 jours, a-t-il notamment indiqué.

S’agissant des emplois directs et indirects, la direction taillerait parmi les intérimaires (près de 8 200 en France pour l’automobile) et les prestataires. « Rien n’est encore identifié », souligne un porte-parole, laissant entendre que « des activités externes pourront être réintégrées ». Chez les syndicats, on pressent que les sociétés de services Altran et Segula seront impactées. Et que les réductions d’effectifs intérimaires désorganiseront les sites où ils atteignent 30 % de la population de production, comme à Sochaux. Selon la CFDT et la CGT, les permanents seront aussi concernés, malgré une déclaration du Pdg excluant de programmer des départs volontaires. « La direction a mis à l’ordre du jour la prolongation du plan de départs volontaires lancé en octobre 2010, et prévu pour s’arrêter à la fin septembre », dit-on à la CGT. Selon la CFDT, « la direction doit trouver 317 volontaires pour atteindre son objectif de 880 postes concernés ».