logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

Actualités

DANS LE MONDE

Actualités | publié le : 25.10.2011 |

Allemagne

Pacte pour l’emploi signé à Airbus

L’avionneur Airbus et le syndicat allemand IG Metall ont annoncé, le 19 octobre, la signature d’un pacte pour l’emploi qui garantit le maintien de l’emploi pour les 16 500 salariés jusqu’en 2020, en contrepartie d’un engagement sur des gains de productivité. Airbus et le syndicat négociaient cet accord depuis un an et demi et, le 7 octobre dernier, IG Metall avait appelé à une grève d’avertissement. Les licenciements secs seront donc proscrits pendant la période, a annoncé l’entreprise, sans préciser le niveau des hausses de productivité attendu (EADS, maison mère d’Airbus avait demandé 8 % et IG Metall, avancé 5 %). Par ailleurs, le recours aux intérimaires sera limité à 20 % de l’effectif jusqu’en 2015 et à 15 % de 2015 à 2020.

Finlande

30 000 métallos en grève

Quelque 30 000 ouvriers de la métallurgie se sont mis en grève le 21 octobre en Finlande. Le mouvement, qui touche une quarantaine d’entreprises, a pour origine le désaccord entre les employeurs du secteur et le Syndicat des travailleurs finlandais du métal, qui négocient les salaires. Une proposition de 2,4 % d’augmentation la première année et de 1,9 % la seconde a été refusée par le syndicat, essentiellement en raison du mode de répartition prévu, qui n’assurait pas le bénéfice du même pourcentage d’augmentation à tous les salariés.

États-Unis

Convention collective signée chez Ford

Les membres de l’UAW, syndicat américain de l’automobile, ont ratifié le 19 octobre la nouvelle convention collective d’entreprise négociée avec la direction de Ford. L’accord couvre 41 000 salariés et prévoit la créationde 5 750 emplois, en plus des 7 000 nouveaux postes déjà annoncés cette année. Le groupe va ramener des emplois industriels aux États-Unis depuis le Mexique et l’Asie, se félicite le syndicat. Des primes ainsi qu’une indemnisation de protection contre l’inflation sont aussi prévues. Les dernières conventions collectives, de 2007, avaient, elles, permis aux entreprises automobiles de tailler dans leurs coûts pour passer la crise.