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LE TRAVAIL SE DÉGRADE À L’HÔPITAL

Actualités | publié le : 25.10.2011 | FLORENCE ROUX

Le stress et le sentiment d’un manque de reconnaissance sont les conséquences majeures d’une dégradation des conditions de travail dans la fonction publique hospitalière (FHP), selon une enquête publiée par la CFDT à la veille des élections professionnelles du 20 octobre. « Un hasard, assure Dominique Coiffard, secrétaire national de la CFDT Santé-Sociaux. Les élections ont été reportées deux fois et cette enquête, réalisée au premier semestre auprès de 57 000 agents, avait été décidée dès fin 2009. Nous avions alors le sentiment d’un mal-être, mais pas à ce point ! »

Selon les résultats, le stress est le premier facteur de mal-être pour 34 % des ouvriers et techniciens, 48 % des agents administratifs et 53 % des agents socio-éducatifs, tandis que les TMS arrivent en tête pour 25 % des personnels médico-techniques. Par ailleurs, 43 % des ouvriers et 63 % des personnels administratifs déplorent un défaut de perspectives professionnelles, tandis que 30 % des agents socio-éducatifs et 44 % des médico-techniques soulignent un manque de reconnaissance dans leur travail.

Fort absentéisme

« Les cadres de proximité, trop absorbés par des réunions, et confrontés à un absentéisme de 10 % à 11 %, ont moins de temps à consacrer à leurs équipes, analyse Dominique Coiffard. L’hôpital souffre aussi de changements de gouvernance et d’une mauvaise gestion de la RTT. Les temps de transmission entre soignants, par exemple, ont diminué. »

Enfin, si l’enquête n’a pas relevé d’énormes différences entre les hôpitaux moyens et les CHU, le secrétaire national estime que « la situation est alarmante dans les Ehpad où l’on arrive à de la maltraitance institutionnelle ».

Auteur

  • FLORENCE ROUX