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LES RECRUTEMENTS EN 2011 PLUS NOMBREUX QUE PRÉVU

Actualités | publié le : 08.11.2011 | ÉLODIE SARFATI

Les entreprises auront embauché plus massivement cette année que ce qu’elles anticipaient fin 2010. Mais ce sont surtout des départs imprévus de salariés qui ont motivé ce regain.

Fin 2010, Pôle emploi avait recensé un peu plus de 1,5 million de projets de recrutement sur l’année 2011. Ce chiffre devrait finalement s’établir à plus du double (3,13 millions), d’après l’enquête complémentaire BMO publiée le 2 novembre. Plus de la moitié de ces recrutements ont été effectivement réalisés au premier semestre.?En outre, 37 % concernent des entreprises qui n’envisa­geaient pas d’embaucher fin décembre 2010, mais qui ont revu leurs intentions en juin 2011.

Moins de créations de postes que prévu

Cette orientation à la hausse est toutefois tempérée par les motivations des entreprises. Car, en décembre, 40 % d’entre elles projetaient d’embaucher pour des créations de postes ; or ce motif ne concerne plus qu’un tiers de ces établissements en juin. Plus de la moitié de ceux qui augmentent leurs volumes de recrutements le font pour remplacer des départs qu’ils n’avaient pas prévus.

Malgré tout, plus de 40 % avancent une hausse d’activité ou une meilleure visibilité. Enfin, plus des deux tiers des entreprises qui recrutent déclarent vouloir embaucher sur au moins un poste en CDI (50,5 %) ou en CDD de plus de six mois (27,8 %). C’est même le cas de 9 établissements de 50 salariés ou plus.

Si, au niveau national, 54,2 % des projets de recrutement annoncés ont été réalisés au premier semestre, dans six régions, le taux de concrétisation des projets a été supérieur à 60 % : en Auvergne (65,5 %), en Poitou-Charentes (63,4 %) en Bretagne (63 %), en Alsace (61,4 %) en Paca (61 %) et en Corse (60,6 %). Et, dans plus de trois régions sur quatre, les entreprises ont réalisé plus de la moitié de leurs projets de recrutement au premier semestre.

Alors que plus de 46 % des entreprises envisageaient en décembre 2010 des difficultés de recrutement, elles n’étaient plus que 41,5 % dans ce cas en juin dernier.

Auteur

  • ÉLODIE SARFATI