99 % des coachs sont demandeurs d’une « professionnalisation en continu de leur activité », affirme l’enquête menée* par la SFCoach (Société française de coaching, créée en 1996) avec la Junior-Entreprise de Sciences Po Paris, présentée le 1^er décembre. Les besoins sont principalement axés sur le partage de la pratique entre pairs (48 %), la découverte de nouveaux outils (46 %) et de nouvelles approches (46 %). « La professionnalisation apparaît consubstantielle à l’exercice du coaching professionnel », souligne Pascal Domont, président de la SFCoach.

Cette étude montre par ailleurs que 87 % des 296 répondants sont membres d’une association professionnelle (48 % à la SFCoach) et 56 % sont accrédités par l’association professionnelle à laquelle ils adhèrent, même si, dans la majorité des cas, le coaching vient en complément d’une autre activité : conseil, formation, mentoring, psychanalyse, etc. « Pour une profession non réglementée comme le coaching professionnel, l’accréditation représente la seule garantie de haut niveau de professionnalisme de ses membres », selon Pascal Domont.

Depuis 2006, tous les coachs affiliés à la SFCoach sont accrédités, ce qui signifie que leurs pratiques et leur expérience professionnelle ont été soumises à un jury composé de leurs pairs. Par ailleurs, pour Valérie Pascal, vice-présidente de la SFCoach, le coaching doit rester une activité distincte de la formation, ce qui lui permet d’échapper à la définition restrictive de l’action imputable et de son contrôle.