La première journée de négociation du 4 octobre sur la sécurisation de l’emploi n’a apporté aucune avancée concrète. Ce tour de chauffe aura juste permis à chacun de présenter ses points de vue. Des positions difficilement conciliables. Le Medef, qui a promis de dévoiler son projet le 11 octobre, a rappelé qu’il attendait plus de marges de manœuvre pour embaucher, licencier ou jouer sur le temps de travail. « Une flexibilité inacceptable » pour la CGT et FO. La CFDT pourrait accepter certains compromis en échange de mesures de réduction de la précarité et d’une sécurisation des parcours professionnels.

Tous se sont accordés cependant sur une méthode de travail et un calendrier. Chaque jeudi, une demi-journée sera consacrée à un thème. Dans l’ordre, seront évoqués : précarité, dispositifs de maintien dans l’emploi, information des représentants du personnel sur les évolutions d’activité et procédures collectives de licenciement. La véritable négociation pourrait donc commencer début novembre.