« Cet intérêt pour les Ésat et EA est très positif, car les 145 000 personnes handicapées qui y travaillent ne pourraient pas aujourd’hui rejoindre le milieu ordinaire des entreprises classiques, poursuit Emmanuel Chansou. Par ailleurs, les entreprises assujetties à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés ne peuvent pas la remplir par le seul recours au secteur protégé, elles doivent embaucher en direct ou recevoir des stagiaires. Dans les mois à venir, nous enquêterons sur l’impact de cet accroissement d’intérêt pour les activités des Ésat. Aujourd’hui, le cumul d’achats aux Ésat des 80 entreprises partenaires du réseau atteint 200 millions d’euros. »
Parallèlement, le réseau a développé un service d’interface et de conseil spécifique aux entreprises multisites. Plus de 70 grandes entreprises l’ont retenu, mais aussi des conseils généraux.
« Les donneurs d’ordre privés et publics sont plus ouverts à la collaboration avec le secteur du travail protégé et adapté, à travers la création de missions handicap, la signature d’accords d’entreprise spécifiques et leurs engagements actifs dans des associations comme le Réseau Gesat, dont les prestations sont très diversifiées. Il existe environ mille métiers dans le secteur protégé et adapté. »