C’était une ancienne revendication de la Fédération des entreprises de propreté (FEP): la possibilité d’octroyer des compléments d’heures pour les salariés à temps partiel a été reprise dans l’ANI du 11 janvier. Sans attendre sa transposition dans la loi, la FEP a signé le 17 janvier, avec la CFTC, la CGT et FO, une déclaration « relative à la rénovation de l’organisation du temps partiel » dans le secteur.

Les partenaires sociaux annoncent leur intention d’ouvrir des discussions sur les droits des salariés multi-employeurs (53 % des 428 000 salariés de la branche) et de « faire évoluer le dispositif conventionnel existant » pour mettre en œuvre les compléments d’heures. Ceux-ci permettent d’augmenter temporairement le temps de travail de salariés (les heures additionnelles n’étant, du coup, pas majorées) – l’ANI posant la limite de huit compléments d’heures par an.

Les compensations salariales seront négociées après la parution de la loi, mais la branche avance que la contrepartie pourrait être équivalente à la prime de précarité due aux CDD, puisque les compléments d’heures viendraient se substituer au recours à ces contrats courts. Les salariés multi-employeurs de la branche travaillent, en moyenne, 30,3 heures hebdomadaires.