La négociation sur le volet social du plan d’économies de 9,2 millions d’euros voulu par la direction de l’usine Bosch d’Onet-le-Château, près de Rodez, s’est poursuivie le 28 mars. En février, l’équipementier avait conditionné un investissement de 29 millions d’euros sur le site, le plus important en France (1 542 personnes), aux efforts consentis par les salariés : gel des salaires, suppression de RTT, préretraites…

« L’effort nous paraissait disproportionné, rappelle Charly Navarro, secrétaire du syndicat CGT de l’usine. 90 % des salariés se sont mis en grève 48 heures en février. Maintenant, on est arrivé à des bases plus saines, la direction ayant renoncé au gel des salaires et à la suppression des RTT. »

À l’issue de la réunion du 28 mars, l’intersyndicale CGT-SUD s’est dite satisfaite sur plusieurs points : un plan de départs en préretraite pour 112 salariés de plus de 57 ans (même si l’embauche annoncée de 21 personnes est inférieure à ses souhaits) ; la mise en place d’un compteur pluriannuel permettant de réduire le temps de travail jusqu’à 10 jours par an ou de l’augmenter jusqu’à 20 jours selon l’activité. Un désaccord subsiste sur la modération salariale que la direction souhaite de trois ans, alignée sur l’inflation. La prochaine rencontre est prévue le 5 avril, la direction espérant aboutir d’ici à la fin du mois.