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L’ENTREPRISE DOIT ÊTRE UN LIEU DE PROMOTION DE LA SANTÉ, SELON L’IGAS

Actualités | publié le : 27.08.2013 | V. L.

L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a publié cet été un rapport relatif aux interactions entre santé et travail.

Un rapport de l’Igas, qui a été rendu public le 11 juillet, insiste sur la nécessité de mieux appréhender l’impact des conditions de travail sur la santé. L’Igas y recommande d’utiliser le lieu de travail comme lieu de promotion de la santé, ce sujet devant être débattu dans le cadre des CHSCT.

Parmi les sujets analysés par l’Igas, les maladies cardiovasculaires constituent un enjeu majeur de santé publique. Et, selon plusieurs études citées dans le rapport, il est avéré que le stress au travail augmente les risques d’infarctus du myocarde, et l’élimination de conditions de travail les plus défavorables (forte charge de travail, manque d’encadrement, bruit, travail posté, etc.) pourrait réduire le nombre total de décès cardiovasculaires de 8 %.

L’Igas recommande, pour mieux les prévenir sur les lieux de travail, d’identifier dans les entreprises les expositions professionnelles aggravant ces risques, puis de hiérarchiser les actions préventives dans le cadre d’une démarche classique du document unique et du plan de prévention.

Des risques liés aux addictions

Autre exemple étudié par l’Igas, les addictions ne semblent pas mobiliser suffisamment les entreprises. La France se distingue par une proportion élevée de décès ou de maladies liés à la consommation de substances psychoactives. Et, selon le baromètre santé 2010 de l’INPES, 36,2 % des fumeurs réguliers, 9,3 % des consommateurs d’alcool et 13,2 % des adeptes du cannabis déclarent avoir augmenté leur consommation du fait de problèmes liés à leur travail ou à leur situation professionnelle. Or, regrette l’Igas, les politiques de santé et de sécurité au travail n’ont pas identifié l’usage des substances psychoactives comme un risque spécifique à l’activité professionnelle. Il serait désormais nécessaire de dépasser les réticences à aborder le sujet et d’abandonner une logique de contrôle au profit d’une logique de prévention.

Auteur

  • V. L.