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L’OPPBTP A DONNÉ LA PAROLE AUX MAÇONS

Actualités | publié le : 17.09.2013 | VIRGINIE LEBLANC

Afin de mieux appréhender la question des dangers inhérents aux métiers du BTP et les conduites individuelles et collectives face aux risques, l’OPP­BTP a mené une enquête qualitative dans des PME. Les résultats ont été présentés le 12 septembre. « Les solutions techniques ne manquent pas en matière de prévention des risques, mais combien de fois voyons-nous des accidents, alors que des protections existaient mais n’ont pas été utilisées », rappelle Paul Duphil, secrétaire général de l’OPPBTP. L’organisme a cherché à en connaître les causes en interrogeant des maçons, des chefs d’équipe et des dirigeants de sept entreprises. L’étude a associé des préventeurs et des médecins (GNMST-BTP) à des chercheurs en sociologie de l’École centrale de Paris.

Parmi les enseignements retenus, l’étude constate qu’il est difficile d’échanger et d’avoir une perception identique des risques dans l’entreprise, voire au sein d’une équipe. Il existe des normes informelles d’acceptation des risques et, dans certains cas, les niveaux de risques acceptés ou pris sont importants. D’où la nécessité de banaliser les espaces de parole sur les risques, même s’il semble difficile de faire remonter un message auprès de la direction à propos d’un danger.

Facteurs dysfonctionnels

Deux grands facteurs dysfonctionnels ont été identifiés : l’un relationnel, comme l’absence de communication ou la mauvaise entente dans une équipe ; l’autre de type organisationnel, lié à la pression mise sur les équipes, par exemple pour le respect des délais.

Enfin, l’étude pointe la faible implication des intérimaires dans les démarches de prévention.

Auteur

  • VIRGINIE LEBLANC